Les villes des mois d’août sont comme vides de tout
Et cependant emplies de pauvres et de fous.
Celui-là, sur un banc, mange un gros bout de mou
Tandis que sa voisine le regarde, debout.
Toi, voyeuse cachée, bien planquée dans un coin
Penses-tu ô naïve échapper au dessin ?
Les mois d’août des villes font de tous les présents
Des complices, des frères, sociétaires du moment.