Au lendemain du confinement, les parcs lyonnais se réveillent embroussaillés, ébouriffés, hirsutes et sauvages. Les mauvaises herbes – qui les a un jour déclarées « mauvaises » ? - s’épanouissent, les hautes herbes poussent de manière anarchique, les branches des arbres s’enlacent et les coquelicots font des tâches rouges ici et là.
L’humain n’a pas encore repris les choses en main.
Mais, c’est pour bientôt.
Le retour à la norme.
Bien sûr.
C’est pour bientôt.
Demain sera de nouveau tondu, poli, lissé, rasé, élagué.
Rien ne dépassera.
Au pas, au pas.