On guette, on est sur le qui-vive, on protège ses arrières mais ça se passe ailleurs. Le champ qu’on croyait miné est vierge. Le champ qu’on pensait sauf est piégé.
On s’attend au pire : on a raison. Et, on a tort. Car rien n’arrivera comme on l’a imaginé.
Parce que la vie est un grand fracas de tout et qu’on est le centre de rien. Parce que le sens nous dépasse. Parce que la vie n’a pas vocation à être juste ou injuste. Elle est.
Je Vois ce qui se présente à moi. J’agis. Je mets de l’ordre. J'aime.
Je vis tant que cela est possible. Avec joie.
Je Vis.
Illustration : Levitaciones, Martin Corpertari, 2009.
Commentaires
Quelques soient vos sensations et vos émotions vous savez toujours trouver les mots justes et l'exacte distance. Cette façon d'accorder à chaque fois le sensible et l'intelligible avec autant de délicatesse que de générosité me touche.
Je vous remercie pour de votre fidélité de lecteur. Bonne journée à vous.
Merci pour vos textes, tous vos textes et celui ci particulièrement.
Merci à vous Rv.