Lors d'une soirée chez des amis, je l'ai surpris buvant une bière au goulot (chose qu'il ne faisait jamais, il jugeait cela vulgaire) et déclarant à une jeune femme aux faux airs de Béatrice Dalle au temps de 37°2 le matin :
"Moi, je suis un rebelle."
Je l'ai quitté sur le champ. Enfin, mon cerveau l'a fait, puis moi, tout entière, plus tard. Pas à cause de Béatrice Dalle. A cause du sentiment de honte qu'a engendré instantanément en moi cette phrase prononcée par un homme de son âge.
Plus jamais je n'aurais pu le regarder sans penser à cette assertion grotesque.
J'ai dansé sur Gone daddy Gone des Violent femmes, j'ai avalé un dernier Apéricube saveur oignon fondant et je suis partie.