A neuf ans ans, je fais du porte-à-porte dans un lotissement de la Seine-Maritime pour vendre des os de seiche ramassés sur la plage. J’explique que l’os de seiche apporte aux canaris et aux perruches, le calcium et les oligo-éléments dont ils ont besoin, que c’est un matériau facile à graver avec lequel on peut fabriquer de petites sculptures. Je tape à toutes les portes des maisons et je présente mon panier d'os de seiche tout l’après-midi à des gens qui n'en veulent pas.
Au même moment, à 350 km de là au Far-East, mon amoureux se donne comme défi de caresser l’un après l’autre tous les chiens de toutes les maisons de son quartier, du plus avenant au plus impressionnant.