C'est quand même drôle cette obsession de vouloir inculquer le "vivre ensemble" dans les quartiers dit "sensibles" à des gamins qui ne font que ça,
VIVRE ENSEMBLE depuis leur naissance.
Ben oui, ils n'ont pas trop le choix de toute façon. On ne peut pas vraiment se payer le luxe de faire son bégueule et de choisir son voisin et sa belle masure dans certains espaces de vie. Tu te poses là où on te dit et tu vis avec le décor et les gens. C'est tout.
Et, je te jure que ça vit ensemble sans se poser trop de questions (parce que, parfois, y a de quoi devenir fou, si on s'arrête un peu).
Mais ce qui est encore plus drôle (c'est une matinée à se gondoler) c'est de penser que ces gens qui prêchent à tout vent le VIVRE ENSEMBLE dans les textes officiels, eux, ne savent pas. Non seulement ils ne savent pas, mais ils ne font pas même semblant de le faire.
Ils ont fait des études PAS ensemble, ils ont des maisons PAS ensemble, ils ont des vacances PAS ensemble, ils se déplacent PAS ensemble. Ou alors, si, mais un tout petit "ensemble" de rien du tout. Un tout petit ensemble tout rabougri. Un petit entre-soi racorni qui les éloigne de jour en jour un peu plus du GRAND ENSEMBLE.
Alors on peut toujours jouer à qui vit le plus ENSEMBLE aujourd'hui et compter les grands inadaptés d'un côté et de l'autre mais je crois que le résultat ne plaira pas à tout le monde.
Commentaires
Bravo ! Bravo ! Bravo !
Tellement vrai !
Ce fichu "vivre ensemble" ne veut rien dire dans une société de + en + égocentrique.
Disons, plutôt, qu'on vide les mots de leur sens en les utilisant à tort et à travers. Il faut leur redonner de la chair mais pas sous forme d'injonction inopérante... (signé : l'autrice du texte :) ) ! Merci de votre commentaire Véro Roux.