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Anne de Boissy (et le parapluie)

Il y a, entre Anne de Boissy et moi, un parapluie au motif écossais vert et bleu.

Un humble parapluie acheté à Super U.

Je l'ai oublié, un jour, et c'est Anne qui l'a récupéré.

Elle l'a adopté en quelque sorte.

J'aime à m'imaginer qu'elle en prend soin, et, qu'en retour, il la protège en temps de crachin et de giboulées.

Est-il accroché à une patère ? Est-il suspendu à un cintre dans une penderie ? Attend-il dans l'entrée, à côté d'autres parapluies plus élégants qui se demandent ce que cette petite chose mal fichue et fragile fait là ? A coup sûr, le moindre coup de vent un peu violent le ferait se retourner, il n'a pas l'air bien résistant. 

Mais Anne veille, je le sais. Le savoir chez elle me réconforte.

Nous avons eu l'opportunité à deux ou trois reprises de procéder à la restitution. Mais ça ne s'est pas fait.

Il était au théâtre, puis chez elle. Ce n'était pas le bon moment, c'est tout.

Je crois aux moments justes.

A présent, il est comme un fil invisible mais tenace entre nous.

Comme la promesse d'une chose à venir.

 

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