L'ami,
de femme à homme, n'as-tu pas l'impression qu'ils sont un peu lisses tes hommages au corps féminin, à la beauté du corps féminin, à l'éternel féminin ? N'as-tu pas l'impression qu'il manque justement de CORPS, ce corps (faussement) vénéré ? Celui que tu donnes à voir ou que tu écris.
Il est photogénique, désirable, politiquement correct. C'est un décor poli.
Bon, mais ce n'est pas si grave.
Car un jour, Reggiani a chanté ça. Et ça a suffi. C'était en 1969. Je n'étais pas née mais il disait déjà que tous les corps de la vie d'une femme sont aimables. J'ai découvert cette chanson à 20 ans. Elle m'a soulagée pour le reste de mon temps.
Elle a balayé les vilénies de Ronsard et de sa rose.
Et c'est elle qui me fait sourire devant ton "éternel féminin", l'ami...