Quand il recommençait à faire froid, qu’elle chouinait à cause du message « SYNCHRO KO » sur sa SFRBOX, de la file d’attente à la caisse du super U ou du sac de litière éclaté devant la porte du local poubelles, elle s’obligeait à penser à la vie des femmes du Paléolithique et, précisément, à SA référence de LA femme préhistorique : Martine Beswick dans PREHISTORIC WOMEN (1967).
La vie n’avait pas l’air facile-facile à cette époque. Ce dieu-rhinocéros blanc avec sa grosse corne belliqueuse, les mâles en rut ininterrompu, les bikinis en peaux de bêtes inconfortables, la chasse en toutes saisons, la gestion compliquée d’une ethnie de blondes au brushing impeccable réduites en esclavage et fomentant une rébellion perfide… tout cela la consolait provisoirement de sa condition de femme moderne et elle reprenait courageusement les choses en main.
Appeler le 1023 pour cette histoire de box...