Elle maintient son bonheur du bout de ses deux bras comme elle tiendrait deux murs prêts à s’effondrer. Le problème, c’est que la position est difficile à conserver et que pendant ce temps-là, elle ne peut pas faire grand-chose d’autre. Si elle relâche un peu son effort d’un côté ou d’un autre les murs tremblent et des bouts de plâtres tombent à ses pieds.
Le sourire du début s’est peu à peu transformé en un rictus figé. Parfois, elle essaie de se rappeler pourquoi elle reste là, les deux bras écartés. Ah oui, mon bonheur, mon bonheur, c’est vrai…