Ces deux-là baladent leurs chiens dans mon quartier, en fin d'après-midi, tous les jours vers 18h30.
A chaque rencontre, les cabots systématiquement se reniflent le derrière avec enthousiasme tandis que les maîtres tirent sur la laisse, un peu gênés, mais quand même conscients que grâce ces triviaux instincts canins ils ont osé s'adresser la parole un soir d'été.
Depuis, ils guettent avec fébrilité l'apparition de l'un et l'autre à l'angle de la rue Jacquard et les toutous jappent de joie et remuent la queue de loin.
Les quatre se dirigent alors vers le parc à chiens Popy où ils vivent quotidiennement un chaleureux moment de vie d'humains et de bêtes.
Et, ce n'est pas rien.