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Humeurs de maçons

Je vous prie de bien vouloir libérer S.B de sa journée de formation en maçonnerie dans votre entreprise, le mardi 3 avril 2018, car il sera membre éminent du jury d'un prix littéraire et représentera sa classe.

Je tends la lettre à S. qui me demande si le patron ne va pas penser qu'il se fout de sa tête.

On lui enverra les 7 recueils du prix Kowalski s'il a des doutes que je réponds.

Mais trêve de blabla (comme dirait Céline), l'heure a son importance, il faut préparer un argumentaire pour le jour de la délibération finale afin de défendre l'auteur choisi par la classe.

Un certain gars qui écrit sur les monstres, les chiens et les ombres (on ne sait pas trop si l'on a le droit de dévoiler son nom, alors on use de périphrases, ni vu ni connu j't'embrouille).

S. suggère:

PARCE QUE SON LIVRE DÉCHIRE SA RACE

mais se ravise aussitôt parce que vous voulez une phrase CHÂTIÉE, madame.

Oui, je veux du châtié, crénomdenom.

On peut dire qu'on aime parce que ça parle de trucs qui sortent du corps : le sang, les crachats, les glaviots, le vomi, le sperme, la salive.

Vous, vous dites, comment déjà, madame ?... Ah oui, LES HUMEURS DU CORPS.

C'est vrai. Ils retiennent tout, les bougres.

Et puis, ça parle de bêtes aussi.

De la vie et de la mort.

On y est.

Les humeurs du corps, la vie, la mort, les bêtes.

GO.

 

 

 

 

 

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