Face sans dents. Bouche tordue. Il parle à des voix invisibles dans un smartphone invisible.
Je sais qu’il descendra à la station Grange-Blanche pour prendre une correspondance vers l’ancien « asile départemental d’aliénés », Le Vinatier.
Son regard de fou me traverse à plusieurs reprises sans me voir. Je m’y accroche.
Premier visage inconnu, nu, sans masque, depuis longtemps.