Le premier problème quand on commence à jeter - mais en est-ce vraiment un - c’est qu’on ne s’arrête plus. Les objets sont comme aspirés par un trou noir intraitable. Les tiroirs se vident, les armoires se dépouillent, les pièces se dégarnissent sans que l’on puisse interrompre le mouvement cathartique guidé par ces questions :
Quels vêtements me mettent en joie ?
Quelles choses m’apaisent ?
Pourquoi resté-je en lien avec cet objet ?
Seul l’essentiel reste.
Le deuxième problème - mais en est-ce vraiment un - c’est que la dynamique du vide ne se limite pas aux biens matériels. Elle finit par inclure les êtres vivants plus ou moins proches dans un même mouvement libérateur.
Les questions restent les mêmes.
Là aussi, l’essentiel demeure.
Commentaires
J'aimerais connaître cette ivresse.
Il ne tient qu'à vous !
Si c'était si simple ! C'est que justement je n'y parviens pas trop...