Je ne saurais dire qui me fait le plus bâiller en ce moment... Celui qui ponctue sa phrase des mots "woke" et "gauchiste" ou celui qui ponctue sa phrase des mots "réac" et "facho" ?
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Claude Simon
Jeune fille, je fus quelque temps vacataire de l’Éducation nationale dans un établissement privé sous contrat. A mon habitude, je lisais sur une banquette à la pause-café de 10h. Une professeure agrégée de Lettres classiques se pencha vers la couverture de mon Edition de Minuit et s’étonna :- Tu lis du Claude Simon, toi ?Je m’interroge encore sur l’implicite généré par l’usage de ce pronom « toi » disjoint dans cette forme emphatique par dislocation !Le professeur de philosophie du même établissement – qui ne parlait à personne – m’adressa un jour la parole parce que j’étais « la seule personne du lycée à lire en salle des profs ». Nous eûmes quelques rendez-vous ensemble, par la suite. Hors salle des profs.